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Black Bike Week : la suite en 'couleur'
ENCORE UN COUP D'ŒIL sur ces folles journées qui donnent un point de vue "social" sur une manifestation qui n'a pas son équivalent en dehors des États-Unis. Avec des machines qui sont, ne nous bouchons pas les yeux, les collector's de demain ou d'après-demain. On commence doucement...
... avec toujours des demoiselles peu avares de leur sourire et prenant volontiers la pose devant l'objectif du photographe.
Sur place, tout se trouve dans les boutiques pour celles qui débarquent sans le matériel nécessaire : maillot de bain au nom de la station "Myrtle" (en rouge ci-dessus ou en vert, photo ci-avant). Aussi avec une inscription provocante qu'on a peine à croire, "I love girls that love girls". La traduction vous permettra de compléter vos connaissances en anglais et peut-être de vous évitez quelques déboires en cas de coup de foudre. Accessoirement : la plaque d'immatriculation !
Pour 20 briques, t'as plus rien maintenant (dit la rumeur). Cependant pour 1300 € de moins, tu peux rouler en BMW S1000 RR, une 4 cylindres de 200 ch. avec un vrai bazar d'électronique qui fait tout à ta place. Le bestiau est pourtant docile et permet de "cruiser", de feu rouge en feu rouge, sur les 23 miles (37 km) d'un parcours à deux voies tracé par la municipalité afin d'éviter les encombrements bouchonnesques dans la ville.
Sur Ocean Boulevard, motos et voitures se suivent à la queue-leu-leu sans que quiconque ne tente un dépassement, même pas sur la bande "cyclistes" qui, de part et d'autre, borde la voie tout du long.
Dans la journée, on entend parfois un rageur coup de gaz entre deux feux rouges, probablement afin d'éviter d'engorger les carbus... Tandis que dans la nuit complice, un énervé anti-écolo brûle "le peu-neu ! le peu-neu !"
Quand on parle des collector's de demain... Il y aura ça ! ...
... et aussi ça... C'est à dire les scooters, du moins ceux qui auront survécu aux mauvais traitements de nos ados d'aujourd'hui. Ceux-ci paraissent en arrêt devant un spectacle qui les étonnent, dirait-on. Ce n'est pourtant rien à côté de ce qui les attend plus loin... et nous (vous) avec !
L'une a le temps de faire un p'tit coucou tandis que l'autre doit répondre à un appel urgent... "T'es où , tu fais quoi en ce moment ?". Les bisous et autres tatouages instantanés sont partout disponibles en magasins.
Le concours "sauvages" de bikinis continue dans la rue, alors pour se mettre en valeur, les repose-pieds arrière constituent une bonne... tribune !
Tout le monde n'est pas avide de puissance et de vitesse et on peut se contenter d'un 50 ou 125 de location (ici le Zuma de Yamaha inconnu chez nous) De toute façon, c'est largement suffisant pour circuler à 25 mph (40 km/h), la vitesse maximum autorisée en ville !
On dirait que 40, c'est déjà beaucoup trop pour un débutant (touriste ?), lui aussi sur une machine de location.
Pour jouer à celui qui a la plus longue, tout est bon ! On voit que ça vient de loin puisqu'à gauche on a le modèle d'origine.
L'Amérique consumériste a quand même un certain respect des valeurs. Alors pas question de "tuner" ou peinturlurer un "produit" européen qui inspire l'admiration et l'envie sous toutes les latitudes.
La position "gynécologique" reste précaire lorsqu'on n'a que quelques centimètres carrés d'assise. Une accélération mal maitrisée ou un freinage trop appuyé ont des conséquences fatales pour l'amour-propre.
Une "Caucasienne" à la recherche de l'âme sœur ? Pourtant, elle n'a pas comme d'autres un bout de tissu scotché sur la place passager afin de protéger de la chaleur le séant d'une moto-stoppeuse occasionnelle. Ou, ce qui est bien plus rare, celui (de séant) d'un moto-stoppeur. Mais qu'il soit redneck (campagnard), blue collar (ouvrier) ou white collar (employé), l'Américain tient fermement sa place de "mâle blanc dominant".
Manifestement cet enduriste a perdu sa boussole en sortant de son garage. Au lieu d'aller vers l'ouest et ses forêts, il va se retrouver face à l'Atlantique et son interminable plage... interdite aux véhicules à moteur.
Pour refroidir les ardeurs des maniaques de la poignée tournante, rien de tel (à gauche) qu'un petit rappel spectaculaire de ce que risquent toutes ces "sans culottes". Peut-être une "performance" de la Croix-Rouge locale ?
Je m'en serais voulu de vous priver de cette dernière pour la route !
Et aussi de ce petit chef d'œuvre d'humour bien français (non signé) qui tombe à pic en clôture de ce voyage au pays de "l'Amérique great again"
Tags : Myrtle Beach, I love girls that love girls, BMW S1000 RR, Hayabusa Suzuki, Honda Rune, Yamaha Zuma, Concours de bikinis, MV Agusta
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Commentaires
Ton magnifique défilé et ton commentaire sur les machines européennes non bricolées, me rappelle qu'effectivement à Nouille Yorke les Ducati (très populaires) sont les motos pour une fois les plus silencieuses car les trois quarts des Harley et autres vétouines japonais roulent en tubes ... Il n'y a apparemment pas de lois sur les échappements car les flics (plutôt relaxes) sont partout.