• Collection Chapleur : vers un heureux dénouement ?

    À ce jour, la première trace connue de ce qui allait devenir la "Collection Chapleur" date du mois de mai 1965, il y a tout juste un demi-siècle. Dans un article de Moto Revue, sur 4 pages signées "R.C.", étaient décrites une dizaine de machines dont une mystérieuse "De Pontherey" qui, à ce jour et sauf erreur, n’a pas laissé d’autre trace dans l’histoire de la moto (photo ci-dessous et voir la légende). Sur les dix machines présentées presque toutes, sauf une, sont d’avant 1914. Elles témoignaient déjà du goût de Maurice Chapleur pour les premiers âges de la moto, en commençant par la préhistoire puisque le cycle n'était pas oublié dans la chaîne de l'évolution. Pour les photos dans Moto Revue, il avait sorti des motos restaurées, mais dans l'article il était déjà évoqué un hangar-grange débordant de "motocycles" en attente de restauration.

    (Pour les agrandir, on clique sur les images qui sont © zhumoristenouveau sauf mention contraire)

    Collection Chapleur : vers un dénouement heureux ?

    Cette De Pontherey a un moteur 4 temps à soupape automatique malgré un cylindre nu qui évoque un deux-temps. Il est fixé au carter par des boulons (4 ?) dont les écrous sont logés entre les ailettes inférieures. Le cylindre est dit "borgne" (sans culasse démontable). La géométrie du cadre est particulière car la formule "à la Werner" n'avait pas encore convaincu tout le monde.

    DERNIÈRE HEURE : Selon une information qui vient de tomber sur les téléscripteurs, on a retrouvé trace de la De Pontherey dans la presse de l'époque. Un journal (titre non-cité) écrivait en 1903 ce qui suit :  "Journal Cannes 1903 - Vu le grand nombre de demandes dont M. de Pontherey, ingénieur-constructeur, a été l'objet pour sa motocyclette, et après les brillants essais faits par ses machines sur nos routes si accidentées, M. de Pontherey prolongera son séjour parmi nous de 24 heures. Les machines resteront donc exposées jusqu'à jeudi soir 9 courant, 11 rue d'Antibes".

    C'est par la serrurerie que Maurice Chapleur (1912-2005) va entrer dans le monde du travail. Très tôt orphelin de père, il est placé après le "certificat" à la Maison des Apprentis, à Nancy. Au bout de six mois, n'ayant pas montré de passion particulière pour la serrurerie, il se retrouve dans un Atelier de Mécanique Générale. Suite au décès de sa mère, il revient à Lunéville où il a enfin un emploi dans un vrai garage automobile et moto (un peu). La moto, il connaît déjà pour avoir approché de près la Gnome-Rhône du fils du patron lorsqu'il était à la Mécanique Générale. Il n'a pas oublié non plus les bicylindres américaines que les Yankees entretenaient dans un dépôt installé à Lunéville en 1917.

    Il devance l'appel et fera son service militaire sur la base aérienne de Nancy. Libéré, il devient chauffeur sur un Renault UDD 6, un 15 tonnes diesel-remorque qui assure la liaison Lunéville-Paris : 14 heures de route à 35 km de moyenne ! Neuf ans plus tard, il passe dans les Chemins de Fer de l'Est. L'occasion se présente de postuler un travail dans les autorails. C'est plus propre que de pelleter le charbon et, surtout, c'est un peu plus "mécanique", cette passion qui le tenaille toujours. Il se présente donc, au culot car il n'a pas vraiment les connaissances requises.

    À l'un des ingénieurs-examinateurs qui lui demande ce qu'il connaît du diesel, il lui raconte un dépannage lors d'un de ses voyages lorsqu'une bielle de son camion a commencé à cogner fort : "Avec le copain, je me suis couché sous le 15 tonnes, on a fait tomber le carter et ses 35 litres d'huile. Puis on a enlevé la bielle et son piston, enroulé des chiffons autour du maneton, raccordé les tubulures avec des bouts de tuyau et du fil de fer. On a pu rentrer à Lunéville". Admiratif, l'ingénieur avait hélé son collègue : "Celui-là tu peux l'embaucher, t'en verras pas deux comme ça !".

    SI VOUS AVEZ LU JUSQU'ICI, VOUS AVEZ MÉRITÉ UNE PAUSE. VOICI DONC, EN INTERMÈDE ILLUSTRÉ, UN APERÇU DU MUSÉE DANS SA PREMIÈRE VERSION

    Maurice Chapleur : une collection exemplaire

    On voit surtout qu'il n'était pas facile de photographier ces machines tant elles étaient nombreuses et serrées. Néanmoins, on reconnaît (...) de gauche à droite : le siège d'un Vélauto Monet-Goyon, une René Gillet, une Griffon 1905 bicylindre en V, une Buchet mono de la même année, une Alcyon bicylindre (1913/1919 ?).

    Maurice Chapleur : une collection exemplaire

    On avance un peu dans le temps avec les après-14 : une Clément (dont on ne voit que la fourche, puis deux Terrot bicylindres (MAG et peut-être Zedel ?), une ABC avec sa fourche avant à ressort à lames. Les "barrières" étaient faites de chaînes de vélos.

    Maurice Chapleur : une collection exemplaire

     Bloc-moteur, deux cylindre séparés en ligne, démarrage par une "toupie" (manivelle) rendant les pédales superflues, vastes repose-pieds en acier, embrayage au pied, transmission par chaîne, malgré ses 90 kilos, cette machine était plutôt moderne sauf par ses soupapes d'admission automatiques. Elle  a été cataloguée de 1906 à 1910 (et peut-être au delà) chez Rochet, Roland, Georges Richard Trèfle à Quatre, soit par trois des marques de la nébuleuse de la Société Industrielle d'Albert (Somme) qui comptait également les marques Regina et Excelsior.

    REPOSÉ (E) ? ALORS ON CONTINUE !

    Arrive la guerre de 39/40 où le soldat Chapleur est embarqué à Dunkerque puis débarqué à Cherbourg ! Devant l'avance allemande, comme tant de soldats perdus il se retrouve dans les Pyrénées et ne sait plus où joindre son régiment. Il est "récupéré" par des gendarmes... français qui le renvoient en zone occupée. Il se remet donc "au charbon" sur les locos des chemins de fer. Tous les jours, il doit parcourir 20 km pour se rendre au travail, trajet qu'il fait à bicyclette alors qu'il possède déjà trois motos (cachées durant toutes les hostilités). Mais comme il n'y a point d'essence en ces temps de restrictions...

    Au lendemain de la Libération il décide de se passer de patron, quel qu'il soit. Fermé durant l'Occupation, un minuscule magasin de cycles, situé face au château de Lunéville est à vendre. Maurice Chapleur se sépare d'une Terrot 350 culbutée et atteint les 35 000 F Maurice Chapleur : un homme, une collectionnécessaires pour réaliser la transaction. Le voici enfin à son compte le 1er juillet 1945 ! Le métier consiste alors  essentiellement à réparer des vieux vélos car tout, bicyclettes, pièces de rechange, pneus et chambres à air, etc, tout est contingenté et soumis à l'obtention des "bons matière". Puis, l'horizon s'éclaircissant, les affaires se développent et les Cycles Chapleur passent peu à peu à la moto. Le minuscule magasin de départ s'augmente de la boutique adjacente du coiffeur, puis de celle du marchand de fruits et légumes d'à côté. L'ensemble va finir par devenir une grande concession Motoconfort car à la charnière des années 50/60, la moto et surtout le cyclomoteur sont en pleine ascension. Sur les 910 137 cyclos sortis des usines françaises en 1959, Vélosolex a produit 288 309 machines alors que Motobécane-Motoconfort caracole en tête avec ses 380 848 Mobylette ! En 1964, les Ets Chapleur vendaient 800 Mobylette dans l'année... C'est l'époque où, à juste titre Motobécane pouvait se proclamer "Le plus grand producteur mondial de deux-roues".

    Collection Chapleur : vers un dénouement ?

    On le connaissait par une photo ancienne, ou sur catalogue (daté de 1908), mais voir ce tandem "en vrai" a été une grosse émotion. Pièce unique au monde, on peut le dire (et on l'écrit aussi !) car on n'en connaît aucun autre, ni même des bouts de ce cadre ou de cette fourche si particulière. La transmission par une longue-longue-longue courroie plate, de style machine industrielle, était défendue contre la trapézoïdale par M. René.

    Durant toutes ces années Maurice Chapleur a continué d'œuvrer à ce qui lui tenait tellement à cœur : réunir un ensemble de pièces qui retracerait l'histoire de la moto. Il avait si bien conscience de l'importance de ce projet qu’il finira par créer un musée privé dans un endroit historique, au fond d'une grande cour près de son magasin. Fermé à la fin des années 30, ces lieux furent occupés à partir de 1870 par les Verreries d'art Muller, deux frères rivaux du célèbre Gallé, tous deux étant membres de ce qu'on a appelé "L'École de Nancy" (exemples ci-dessous du travail des Muller).

    Maurice Chapleur : un homme, une collection

    ♦ 

    Dix ans après l’article de Moto Revue, en 1976, M. Chapleur m’a fait les honneurs de son musée tout en galeries où se pressaient des dizaines et des dizaines de motos. Tout en me signalant les pièces les plus intéressantes de sa collection (à l’époque, pour moi elles l’étaient toutes !) il a égrené quelques souvenirs.

    Il avait commencé à récupérer quelques motos anciennes à la fin des années 30. Mais c'est surtout à partir du moment où il a eu son magasin qu'il s'est lancé dans une recherche plus systématique. Armé d'annuaires et Bottins professionnels du cycle et de la moto, il visitait les marchands de motos, allant jusque dans les Vosges, la Haute-Saône, la Haute-Marne. Il y trouvait des motocistes trop heureux de se débarrasser de ce qui aurait dû partir à la ferrailleIl visitait les vieux ateliers, les caves et greniers susceptibles de recéler des pièces, carburateurs, réservoirs, cadres, moteurs démontés, etc. Comme il le déclara plus tard, vers 1993 : "Ces engins qui sont passés entre mes mains, ce sont comme des enfants qu'on aime d'un égal amour. Du moment qu'il y a deux roues, un cadre, un réservoir et que c'est moi qui les ai refaits, c'est parfait !" (Extrait de "En passant par la Meurthe-et-Moselle", par Gilbert Mercier, Editions de l'Est. La photo ci-dessous est de la même origine).

    Collection Chapleur : vers un dénouement ?

    De haut en bas : Werner à moteur vertical 1901, Alcyon bicylindre de course (au fond, contre le mur, Majestic à côté d'un Ner a Car. À gauche, au premier plan la transmission acatène de la 4 cylindres Motoconfort. Sans parler des vélos anciens, affiches, plaques émaillées, phares, moteurs !

    Ses recherches ayant commencé à se savoir dans la région, Maurice Chapleur vit arriver à sa porte toutes sortes d’engins à deux roues, ou plus. Des ferrailleurs venaient le voir avec leur camion, ils abaissaient le hayon arrière et apparaissaient alors des moteurs, de Dion ou autres, des pièces de motos, de tricycles, des cadres, des fourches, de la tôlerie, etc. Au bout d’un certain temps, submergé par les offres, il achetait… au prix de la fonte ! "Je ne refusais rien, m'a t-il dit. Rien, sauf les machines allemandes, ce que j'ai regretté par la suite". C’est son sang lorrain qui lui faisait garder une dent contre l’envahisseur de 1940 !

    Je ne sais pas s’il a réalisé son projet au long de sa vie, mais il a constitué le premier vrai musée français. Le plus méconnu et le plus beau par les pièces qu’il présente. C’est aussi le seul à ce jour et qui doit être préservé, quelles que soient les vicissitudes qu’on lui connaît actuellement.

    QUAND UNE COMMUNE VEND LES BIJOUX DE FAMILLE

    Achetée par la commune d'Amnéville-les-Thermes, la collection de cycles et motocycles qui n’avait pas intéressé Lunéville ("pour des raisons qui ne nous regardent pas...") fut accueillie dans un cadre érigé spécialement pour elle. Alors commença une aventure pleine de rebondissements et pas facile à débroussailler. On peut néanmoins établir une chronologie de ce qui est devenu "l'affaire de la Collection Chapleur" :

    3 avril 2015 : Par un article de Lisa Lagrange paru dans le quotidien L'Est Républicain, on apprend qu'Amnéville a décidé de vendre la Collection Chapleur du musée dont l'exploitation est déficitaire, et alors que la commune connaît des difficultés financières. Un repreneur est déjà sur les rangs avec une proposition d'achat à hauteur de 1,5 millions d'euros. Cette offre a été faite le 2 mars 2015 et le Conseil municipal en délibération a approuvé la vente le 2 avril. Aucune autre candidature n'a été recherchée auparavant, ni appel d'offres effectué.

    Jean-Baptiste Chapleur, petit-fils de M. Chapleur, avait appris par hasard la décision de vente en s'entretenant avec des membres du personnel au cours d'une visite au musée...

    9 avril 2015 : Le maire d'Amnéville, Eric Munier, informe la Direction régionale des affaires culturelles de Lorraine de la décision de la Municipalité de se séparer de la Collection.

    Rappelons que l'acquisition de cette collection s'est faite en octobre 2000 avec l'appui financier du Conseil général de la Moselle. Dans le contrat de vente, il est clairement précisé que "les biens vendus sont destinés à être exposés dans un musée consacré aux cycles et motocycles, qui sera construit sur le territoire de la commune d'Amnéville-les-Thermes".

    11 mai 2015 : J.-B. Chapleur expose les faits devant des membres du cabinet du président du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, lequel est propriétaire du Château de Lunéville. Il est évoqué un transfert de la Collection dans ce même château.

    En parallèle, le Service des musées de France souligne que cette collection au "caractère patrimonial majeur" relève du domaine public car acquise avec de l'argent public et destinée à être exposée au public.

    21 mai 2015 : J.-B. Chapleur se voit confirmer la fermeture fin juin du Musée qui sera ensuite offert à une location. M. Munier envisage une nouvelle expertise (par qui ?) et une nouvelle procédure de vente. M. Serge Steinbrunn, l'éventuel acheteur est toujours sur les rangs. 

    Fin mai 2015 : Le Président de la Communauté de communes de Lunéville informe que de grands locaux "divisibles" sont disponibles dans l'immense superficie laissée par la disparition en 2013 de l'entreprise Trailor (Constructeur de remorques de transport).

    Collection Chapleur : vers un dénouement ?

    Les ateliers Trailor occupaient tout le terrain ci-dessus contenu entre les deux rues parallèles et en diagonale (ne manquez pas de cliquer pour agrandir). En vérité il y a place pour plusieurs musées. Reste à financer le projet.

    L'affaire suit son cours, à la recherche d'une solution satisfaisante pour tous, mais achoppe sur la question financière. D'une part, Amnéville a besoin d'argent. D'autre part, si Lunéville retrouve "sa" Collection, il faudra là aussi trouver des fonds, que ce soit pour aménager les salles d'une partie du château ou ériger un nouveau musée sur le site "Trailor". Cette dernière solution serait la meilleure pour redonner vigueur à une ville qui n'a pas les attraits d'Amnéville où l'on trouve : une piste de ski indoor unique en France, le 4ème plus beau zoo d'Europe, un aquarium, un pôle thermal, un golf 18 trous et... un casino comme toutes les villes d'eaux (je vous ai recopié la fiche touristique de la ville) ... Des installations exceptionnelles, certes, mais qui expliquent peut-être aussi son actuelle situation financière...

    En l'état actuel, il ne serait pas raisonnable de "perfuser" avec la solution Amnéville qui s'apparenterait à de "l'acharnement thérapeutique". Son musée ne va pas cesser soudain  d'être déficitaire alors que, par le passé la ville n'a pas fait grand chose pour y attirer le visiteur.

     Vous trouverez d'autres informations sur le blog de F.-M. Dumas à l'adresse  http://www.moto-collection.org/blog/2015/05/collection-chapleur-a-vendre-a-nouveau/

    Il a suivi l'affaire comme moi et avec le même but : que cette collection unique au monde ne soit pas dispersée, qu'elle reste en France et qu'elle devienne le MUSÉE FRANÇAIS DE LA MOTO ET DU CYCLE ouvert au public puisqu'il a payé pour ça !

    Une partie de ce souhait parait acquise si l'on en croit la prise de position du Ministère de la culture. Mais la vigilance reste d'actualité.

    ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥  REMERCIEMENTS ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥  

     Les premiers vont au Directeur Général de la FFVE Laurent Hériou pour les raisons qu'il connaît. Grâce lui et par son action auprès du Ministère de la Culture les dits et les non-dits  de cette histoire plutôt compliquée sont devenus un peu moins obscurs.

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    Reconnaissance éternelle à Gilles Destailleur, gourou en retraite des Vieux Clous de Lambersart, qui a bouleversé ses archives pour retrouver des documents d'époque concernant Maurice Chapleur que je cite plus haut (Interview par Gilbert Mercier). Ceci m'a permis de compléter l'embryon de biographie du grand homme dans son activité de collectionneur que j'ai piochée dans "La Gazette des Vieilles Gloires" n° 65 de 2001, une très intéressante publication diffusée alors par le M.C. de Lunéville.

    En plus du texte précité, Gilles Destailleur m'a envoyé deux photos rarissimes de Maurice Chapleur "en action".

    Collection Chapleur : vers un dénouement ?

     Elles datent de 1982 lorsque Gilles, ses copains Jean-Pierre Mulliez ("Mumu") et Daniel André décidèrent de rallier Lunéville depuis Lille, leur port d'attache. Le défi était de réaliser ce voyage de 900 km aller-retour avec, par ordre d'entrée en scène : une 350 Peugeot P 117 (1937) ; une autre 350 Peugeot P110 (1930) ; une 500 BSA M20 (1939). Après un arrêt à Saint-Dizier, la P 110 de Mumu refuse de repartir, magnéto hors d'usage. Deux heures de mécanique et ça repart. Arrivée à Lunéville tout juste pour que la boîte de la P 110 rende ses pignons de boîte. Visite du musée Chapleur le lendemain et autopsie de la P 110 qui révèle un carter fendu et une belle salade de pignons. M. Chapleur offre alors un moteur de rechange et on se met à l'œuvre. Mumu a tombé le blouson et s'affaire sur la bête sous l'œil de Maurice Chapleur qui n'a pu s'empêcher à 70 ans d'y mettre la main, tout endimanché qu'il était !

    Collection Chapleur : vers un dénouement ?

    Malheureusement la réparation n'est pas jugée assez fiable et la P110 reviendra à Lille sur la remorque de la voiture d'assistance (prévoyants les gars de ch'nord !). Ensuite, c'est la P117 de Gilles qui fait malaise sur malaise à cause d'une batterie qui charge mal et un allumage à éclipses. Tout ce monde atteindra Lille, sans phare pour Gilles et avec Mumu sur un morceau de mousse posé sur le porte-bagages de la BSA de Daniel. Les copains, on ne les lâche pas comme ça !

    _________________________________

    Ce blog est la suite de zhumoriste.over-blog.com/ dont les 375 articles sont toujours consultables bien que ce blog soit désormais en sommeil.

     


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  • Commentaires

    1
    Lundi 1er Juin 2015 à 20:43
    pete @ Occhiolungo

    what a great quote!

     "Ces engins qui sont passés entre mes mains, ce sont comme des enfants qu'on aime d'un égal amour. Du moment qu'il y a deux roues, un cadre, un réservoir et que c'est moi qui les ai refaits, c'est parfait !" 

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    2
    jm
    Lundi 1er Juin 2015 à 20:51
    Très bel article et hommage à Mr Chapleur
    Que j ai également connu à mes débuts dans le milieux de la moto ancienne y à déjà 25 ans! Le temps passe vite
    Inoubliable cette entrée de ce musée avec comme poignee un pedalier de velo !Mes yeux ne savaient plus ou se poser tellement il y avait à voir...Je n avais que 18 ans et n avais encore rien vu de tel.
    L accueil de Mr et Mme Chapleur était celui de passionnés!!! Et heureux de faire partager cette passion..
    Pour en revenir Amneville, je tiens à préciser que le zoo qui est privé est totalement autonome financièrement et est bénéficitaire ! Le reste qui est public c est autre chose......
    3
    jackymoto
    Lundi 1er Juin 2015 à 22:08

    Et la Néracar était la moto utilitaire d'un de ses mécaniciens, si mes souvenirs sont bons.

    4
    gigi
    Mardi 2 Juin 2015 à 08:46

    Bien heureux de la tournure que prend la chose ...j'ai bien cru que c'était plié ...


    Et je me souviens que Monsieur Chapleur avait offert aux hardis Dernystes du Tour de France une magnéto de secours (qui se révéla bien utile !!).


    Mais de grâce , cessez de dithyramber à tout-va sur les blaireaux du Grand-Nord...ils vont encore jouer les coqs de basse-cour à notre prochaine rencontre !!!!


     

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