• La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Acheter une moto aux enchères, surtout s'il s'agit d'un "ancêtre", est une démarche qui ne semble pas enthousiasmer l'amateur français. Dans la dernière vente proposée en février au Grand Palais par Bonhams figurait une Griffon (millésimée 1907) qui n'a pas trouvé d'acquéreur. Du moins ne figure-t-elle pas dans la liste des lots vendus.

    Pourtant elle présentait plutôt bien, complète au premier coup d'œil et en "état d'usage" correct. Toujours désireux d'approfondir mes connaissances sur les avant-14, je sors illico mes catalogues, photos, documents divers sur Griffon. En particulier sur ce modèle de 1 HP 3/4 (64 mm d'alésage x 68 = 219 cm3) déjà un peu spécial par sa transmission à démultiplicateur de 1 à 4, soit 500 tours/minute à la poulie motrice pour 2000 tours/moteur. Ceci permettant d'utiliser un haut régime (!) du moteur tout en ayant une poulie-jante de plus petit diamètre, donc risquant moins de sortir de la gorge. J'avais bien fait de ressortir mes catalogues. J'ai appris des choses.

    (Les photos en couleurs de la Griffon viennent de : www.vinandvet.eu)

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    La description du catalogue de vente précisait : "Restauration ancienne". Les mots exacts seraient plutôt "Restauration rapide" avec la connotation "Mal bouffe" que l'on connaît chez nous. Si les mots ont un sens, une restauration suppose une remise en état d'origine, ou du moins au plus proche de l'origine. On en est loin dans le cas présent.

    Oublions l'allumage par magnéto en place du classique batterie/pile - bobine - rupteur. Cette modification était courante à l'époque et facturée 100 F chez Griffon, s'ajoutant aux 800 F de la machine, avec fourche avant suspendue. On doute seulement que le montage proposé à l'usine ait ressemblé à celui-ci. Un autre doute, plus important, concerne  le réservoir. Parfaitement lisse, beau travail de soudure, mais incorporant la pompe à huile du graissage, alors que le catalogue (toutes éditions de 1907 à 1909) précise bien "réservoir en cuivre nickelé avec pompe à huile EXTÉRIEURE"

    (Nota : les phrases en italique sont des citations des catalogues)

    La "restauration" moto expliquée aux nuls Catalogue 1908 ci-dessus : la fourche est enfoncée, sans doute pour atténuer l'allure "perchée" de la machine lorsqu'elle n'est pas montée, comme ci-dessous dans une illustration plus "photographique" du catalogue 1909. On remarque un câble qui commande un frein arrière, "à enroulement sur tambour de moyeu", alors qu'en 1908, on ne disposait que d'un frein "cycliste" à étrier sur la jante en plus d'un frein au démultiplicateur. D'ailleurs le guidon est équipé de trois leviers : lève-soupape, frein arrière et un autre frein "sur la couronne du démultiplicateur". Si quelqu'un a démonté un tel moteur, on aimerait bien en savoir plus sur le fonctionnement de ce frein.

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Revenons au réservoir, brut de cuivre, qu'il faudra donc démonter pour nickelage avec les risques de bosses et dégradations qu'implique toute manipulation de cet "accessoire" que l'on sait fragile hors de son cadre. Mais il n'est décidément "pas bon" puisque nanti de trois bouchons, ci-dessous, dont un du côté droit dont on ne connaît pas l'usage (jauge ? réserve de carburant ? d'huile ?). L'illustration des trois catalogues montre clairement qu'il n'y a que deux bouchons sur ce réservoir : l'un, très en avant, pour l'huile (1 litre), l'autre pour l'essence (5 litres) étant sur l'arrière, proche de la selle. 

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Beau travail moderne sur les diverses manettes de commande et leurs fixations au cadre, travail qui accentue encore le contraste avec les pièces d'origine. "Le mieux est l'ennemi du bien", disait déjà Voltaire comme La Fontaine avant lui...

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    On peut aussi se demander la raison d'être de cet échappement compliqué par un appendice disgracieux. Il est pourtant bien simple d'origine : une boîte cylindrique percée de trous à son extrémité conique, comme sur une salière ou une poivrière

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Le moteur est un Zedel qui va se retrouver parfaitement identique sur une Peugeot "légère" avec un marquage "Peugeot Zedel" venu de fonderie. La photo ci-dessous en montre un exemplaire d'origine avec son carburateur Zedel, lui aussi d'origine. Il contraste avec celui monté sur la Griffon qui est un Longuemare. Trop gros et lourd celui-ci a nécessité une patte de soutien (rouillée) apparemment vissée sous le corps lui-même...

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Chez Peugeot, le freinage est assuré par un système à étrier fixé derrière le pédalier en plus du frein à sabot sur la poulie-jante (la poussière, elle aussi, est d'époque).

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Différence essentielle entre Griffon et Peugeot, le cadre est un simple berceau chez cette dernière marque. La fourche Truffaut est devenue disponible à partir du modèle 1908.

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    C'est dans le Tour de France 1906 qu'est apparue la Moto Légère "Lion" avec démultiplicateur et une transmission finale par chaîne qui ne sera pas conservée dans la série. L'échappement on ne peut plus direct, le gros carburateur, le réservoir rond de grande contenance (selon l'usage, les piles sont dans la sacoche fixée sur le guidon), les deux bobines arrimées sur le tube avant du cadre révèlent une machine bien spéciale que Giuppone mènera à bon port.

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Première version 1907 de la Peugeot "Légère" 1 HP 3/4 avec une fourche aussi particulière que sommaire (détail ci-dessous), qui disparaîtra tardivement au profit de la Truffault. Le carburateur est démuni de la prise d'air de réchauffage des modèles suivants. D'une puissance modeste, cette "Légère" était vendue 825 F soit le même prix que la mono 2 hp 3/4 de Peugeot à soupape automatique, une tiers-de-litre donc plus puissante et, si l'on en croit le catalogue, munie d'une fourche Truffault. On se doute que la "Légère" n'ait pas rencontré un grand succès. Détail intéressant : un réduction de 50 F était consentie au client qui préférait une fourche rigide...

    La "restauration" moto expliquée aux nuls

    Sur l'obstacle, le moyeu monte à la verticale, étirant les ressorts protégés par des caches.

    ♣ 

    À l'origine, le présent article devait être une simple présentation autour de la plus ancienne machine parmi celles mises en vente à Paris dans le cadre prestigieux de Rétromobile ou du Grand Palais.  Qu'elle soit française ne pouvait qu'ajouter à son intérêt. Sa photo sur le catalogue en ligne Bonhams me laissant sur ma faim, j'ai fureté sur le ouèbe afin d'en savoir plus. Lorsque j'ai trouvé celles de vinandvet, le thème projeté à changé.

    D'abord je découvre que cette Griffon est mise en vente par un professionnel. Bizarre que quelqu'un dont le métier est de vendre et d'acheter des marchandises les présente dans une vente aux enchères. Une pratique qui n'est pas mentionnée plus que ça auprès du public. La "transparence" si tant à la mode en ce moment est sans doute un gros mot dans ces milieux. Pourtant, côté automobiles, on fait tout un tam-tam pour faire savoir qu'on va vendre la "Collection Schmoldu" ou la Ferrari ayant appartenu à Alain Delon. Côté motocyclettes, on est plus discret sauf s'il s'agit de la Triumph de Steve McQueen (Aaaarf !) ou de la Harley de Peter Fonda (re-Aaaarf !). Mais cette discrétion est regrettable au regard des querelles de spécialistes qui ont suivi la vente de cette  "Easy Rider Special" à 1,35 millions de dollars. De ces salades et contre-salades, il ressort une chose : l'acheteur qui a sorti ses dollars n'est pas du tout sûr d'en avoir pour son argent. En bon français on dirait qu'il s'est fait pigeonner.

    Débutant il y a quelques paires d'années dans la collecte de documents anciens sur la moto (photos, catalogues, livres, etc), j'ai fréquenté les ventes aux enchères. Il y avait peu d'offres à l'époque et encore moins d'acquéreurs sur ce créneau plutôt étroit. Il m'est arrivé de laisser un "ordre d'achat" lorsque j'étais empêché d'assister à une vente "en live". À chaque fois j'ai acquis le lot convoité au prix exact que j'avais fixé et qui correspondait à celui fixé par l'expertise préalable... Ensuite, je suis allé sur place pour suivre les ventes et je m'en suis mieux porté. Mon carnet de chèques aussi.  

    Si vous achetez un bien directement à un particulier, vous avez un recours devant les tribunaux en cas de vice caché, fausse déclaration d'origine et autres embrouilles. Rien de semblable après un achat aux enchères. D'ailleurs, pour se garantir les maisons de ventes prennent les devants. Figurent dans leurs catalogues ce qui pourrait être considéré comme des mises en garde. Mais c'est comme dans les contrats d'assurance, qui lit les "clauses" entièrement ? C'est instructif, pourtant : 

    Extrait des "Conditions de vente" de l'étude Artcurial (vente Rétromobile) : "L’absence d’indication d’une restauration d’un accident ou d’un incident dans le catalogue, les rapports, les étiquettes ou verbalement, n’implique nullement qu’un bien soit exempt de tout défaut présent, passé ou réparé. Inversement la mention de quelque défaut n’implique pas l’absence de tous autres défauts".

    Extrait des "Conditions de vente" de l'étude Bonhams (vente Grand Palais) Tous les renseignements concernant l’état d’un Lot dans les descriptions du catalogue ou dans les 'conditions reports' ainsi que toute déclaration orale constituent l’expression d’une opinion. Les références faites dans les descriptions du catalogue ou dans les 'conditions reports' concernant l’état d’un Lot, relatives à un accident ou une restauration, sont données afin d’attirer l’attention de l’acheteur.

    De cette littérature un peu bafouillante, il ressort néanmoins une certitude : en cas de regret, ne vous en prenez qu'à vous-même !  

     


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  • Commentaires

    1
    FAJ
    Mercredi 11 Février 2015 à 13:13

    Dans le cas de la Triumph "McQueen", de la Harley "Fonda", de la Ferrari "Delon" et autres "ex Tartempion célèbre" les prix astronomiques atteints - qui sont sans aucun rapport avec la valeur vénale de l'objet - ouvrent selon moi plusieurs hypothèses, qui peuvent d'ailleurs se combiner. Depuis déjà quelque temps nous ne sommes plus dans un marché d'amateurs, mais de spéculateurs. Ils peuvent être particulier, banque, ou fonds de pension ou, ou ...quelqu'un de forcément (très) riche, qui s'achète un jouet et qui veut qu'on sache qu'il l'a payé très cher. Ou le même acheteur très riche, qui est amateur de reliques païennes.En somme un chasseur d'autographes ou de souvenirs de "stars" du chaudbise à la puissance 100. Inflation des prix mise à part, rien de bien nouveau : j'ai vu, il y a quelques années, une auto américaine assez quelconque se vendre trois fois sa valeur parce qu'elle avait appartenu un temps à Coluche. J'avoue que la logique de ces tentatives d'exister par procuration m'échappe totalement. Le fait, par exemple, qu'une actrice de l'époque ai posé, à St Trop', son, certes fort attractif, fessier sur la selle d'une Harley ne titille aucunement ma libido et ne confère pas à cette bécane une once de plus-value par rapport à sa sœur de Milwaukee ! Permettez moi de conclure comme avait coutume de le faire quelqu'un resté célèbre, qui se reconnaîtra, "mais tout ceci n'engage que moi ! "   

    2
    Horvat
    Mercredi 11 Février 2015 à 13:37

    Une couche supplémentaire, histoire d'être dégouté à jamais de "participer" à une vente aux enchères de nos jours : 

     
    sans même parler de l'aspect "argent sale à laver" via ce type de transactions :
    et la moto, pourquoi pas hein !
    J-M
    3
    goldie
    Mercredi 11 Février 2015 à 14:36

    etant amateur de belles et vieilles brèles, mais aussi (fut un temps) de belles automobiles j'ai été "fasciné" par la vente de la collection de l'ex-transporteur des Deux Chèvres, notamment par le prix atteint par une vénérable ... 5 cv, appelé à tort "trèfle" .....sans parler des autres ...


    la comme le dit très naturellement FAJ, nous sommes dans une drôle de logique ....et si cette petite Citron, est un jour restaurée ...elle atteindra des sommets ...


    quand à nos chères deux et trois roues on tombe aussi dans la folie quant aux prix atteints par de gros bicylindres en vé ....


    Du coup, je me dis de plus en plus que c'est peut être le moment de vendre de belles pièces tant qu'il y a (encore) des fous pour payer


    bonne journée

    4
    manx
    Mercredi 11 Février 2015 à 18:00

    Quand on est passionné de 2 et 3 roues on ne spécule pas sauf peut-être parce qu'en fait c'est surtout l'argent le but du jeu,d'autant que comme le dit M BOURDACHE la description lors de la vente d'une moto est très souvent inexacte voir mensongère le vendeur étant persuadé d'avoir un "trésor" alors qu'il n'a qu'une moto loin d'être unique et conforme à la sacro sainte origine cher aux collectionneurs-spéculateurs.


    Et bien sûr le prix demandé est très rarement en rapport avec la valeur vénale de la moto.

    5
    Mercredi 11 Février 2015 à 19:56
    pete @ Occhiolungo

    I've seen this bike for sale for a few years, wasn't it at Yesterday's before Vin&Vet, and at one of the French auctions before Yesterday's?  It is interesting that there are three fillers into the tank, but only two taps out of the tank (fuel & oil).  But it is a neat bike, and I'd be happy to ride it if the price was right.

    6
    Mercredi 11 Février 2015 à 19:57
    pete @ Occhiolungo

    I'm sorry if my comment does not make sense when read in English or French. The google translator has troubles.  :)

    7
    FAJ
    Mercredi 11 Février 2015 à 22:20

    Don't worry, Pete, I'll take care of the translation !

    Traduc gratuite pour ceux qui en auront besoin (avis aux amateurs de contrepèterie : "non, je ne suis pas poussé aux traducs" !)

    "J'ai vu cette bécane proposée à la vente il y a quelques années. n'était-ce pas chez Yesterdays avant Vin&Vet, et à l'une des ventes aux enchères françaises avant Yesterdays ? Il est curieux de voir trois bouchons sur le réservoir mais seulement deux sorties (essence et huile). Mais c'est une bécane propre et je serais heureux de m'en servir si le prix était correct.  

    8
    db
    Mercredi 11 Février 2015 à 22:54

    Quelle " bista" L'ami Bourdache  !! c'est finement observé ! je rajouterais que ce Longuemare qui a pris la place d'un ZL n'est qu'une copie  avec la marque venue de fonderie ! ...effectivement pour  le réservoir(le tôlier- formeur n'avait manifestement pas le modèle en face ) : il ne devait y avoir que 2 bouchons (de + petit diamètre ) 2 manettes :gaz et avance ,la pompe à huile devait etre extérieure et 3 leviers au guidon ( 2 à gauche ) le support magnéto est très ressemblant à l'origine mais ce type de  magnéto Bosch n'était pas encore sortie ..Et le pôt :  pourquoi ce tube en plus ?

    9
    jackymoto
    Jeudi 12 Février 2015 à 11:37

    Eh, oui,

    nous voyons arriver sur le marche les bricolages que nous avons refuse il y a une trentaine d annees. Je me souviens d une reconstitution fantaisiste d une 400 NSU autour du moteur.

    J avais le reste en etat presque acceptable mais le gars demandait le prix d une << vraie>>NSU pour cette daube...et les deux petoires sont restees incompletes. Dommage.

    Excusez la ponctuation, je suis chez Qwerty, en Inde.^^

    10
    durandmichel
    Jeudi 12 Février 2015 à 18:07

    merveilleux sujet que la restauration pour ma part j aime les AUTHENTIC AND UNRESTORED ah le charme du vieux musee chapleur.cest vrai que une becane qui a vecu sa vie a pu au fil des annees voir des tas de modifs si bien qu a la fin il ne reste plus grand chose;ou ca couince c est au niveau du prix pour une bidouille.je n aime pas non plus les overrestored que l on voit ds les films a costumes.une question a l ami bourdache,entre les origines et 1914 les reservoirs etaient ils peints ou bien laisses cuivre laiton brut;mon neveu me demande si on trouve des cartes electroniques pour les avant 14. petit con remonte vite sur ton scoot

    11
    gilles
    Jeudi 12 Février 2015 à 21:54

    bonsoir, ayant fait mon service militaire à LUNEVILLE, en 1974/1975, je "travaillais" à

    l'état-major de la 8ème brigade, au château. J'ai eu la chance de passer beaucoup de

    temps à admirer le fantastique travail de Mr CHAPLEUR. Voilà un homme qui n'a certainement jamais pensé spéculation. Cette société ne me plait décidément plus. Je remonte sur mon xt me promener.

    12
    jackymoto
    Vendredi 13 Février 2015 à 11:42

    <<entre les origines et 1914 les reservoirs etaient ils peints ou bien laisses cuivre laiton brut>> Grand combat du Motocyclettiste contre la <<cuivromanie>> pour <<faire>> ancien des premiers retapeurs! Le laiton sauf rares exceptions etait peint ou nickele.

    Il y avait il y a quelque temps sur le mauvais coin une Terrot des anneees 30 dont toutes les parties en laiton avaient ete astiquees ( etat concours...de produits menager!).

    J ai connu au moins trois Utima qui ont leur reservoir deguise en bassinoire comme ca.

    Dans trente ans ca sera surement d origine..^^

     

    13
    Jeudi 26 Février 2015 à 00:12

    Hi, thanks for all the information on our Griffon. We have owned it for about 4 years, and there is very little information available in the UK.


    We understand that it is not all original, but would you be after 108 years? I am hoping to get the Griffon running in the near future and I am looking forward to riding it.


    Any more information and photos would be appreciated.


    I will check those 3 filler caps tomorrow. Phil Haywood.  Vintage & Veteran


     

    14
    Jeudi 26 Février 2015 à 11:53

    The rear filler cap covers a tube that goes right through the tank, and has a plug in the bottom. Oil reserve, red wine, brandy? Phil vinandvet

    15
    Jeudi 26 Février 2015 à 19:52

    To Phil vinandvet,

    Peut-être une petite réserve d'essence qu'on injectait dans le cylindre pour améliorer la mise en route du moteur. Certains cylindres portent sur le dessus un petit robinet avec une coupole. On versait un peu d'essence dans la coupole, on ouvrait le robinet et l'essence passait dans la chambre.

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    16
    Jeudi 26 Février 2015 à 19:56

    To Pete Occhiolungo, your french is very good, even with google help !

    17
    Jeudi 26 Février 2015 à 20:06
    pete @ Occhiolungo

    :) English is my native tongue.

    When I write on this page, Google translates my English to French. When I read the page Google translates my comment back from French to English. Only some words get lost.  

    Yay, the days of computers.   

    Will I see you all at the Pioneer Run next month? I'm #48 on the Dreadnought.

    18
    Vendredi 27 Février 2015 à 09:21

    Hi Pete,

    we will be near the finishing line in Brighton. Come and have a look at the Griffon please.

    Phil vinandvet

    Salut Pete,

    nous serons près de la ligne d'arrivée à Brighton. Venez jeter un oeil à la Griffon se il vous plaît.

    Phil vinetvet

    19
    Petrolette
    Lundi 4 Mai 2015 à 23:09
    Phil essaye actuellement d'obtenir l'équivalent d'une carte grise de collection auprès du DVLA. Pour cela il est nécessaire d'apporter la preuve de l'année de fabrication de la machine. Si vous possédez des documents d'époque ou de la littérature récente indiquant en quelle année a été produite cette Griffon au numéro de cadre 48420, vous permettrez à Phil de rouler meme avec un engin un peu éloigné de l'origine. Merci pour lui.
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