Quelques belles photos pour ceux qui aiment la neige mais pas les skis et les stations qui vont avec !
TOUT EN GLISSE ! Vu la grosse plaque avant sur la Béhême (arrière rigide), et la caisse caractéristique du sidecar Felber, on doit être en Autriche.
La décoration des Felber semble avoir toujours été la même, avec seulement des différences dans les couleurs de peintures (ici attelé à une 250 PUCH TF)
La neige a bien l'air authentique (ou carbonique ?), de même que la René Gillet, mais les deux demoiselles sont un peu trop parfaites pour être vraies. S'agirait-il d'une séquence de cinéma ?
Détail grossi de la couverture de la revue hebdomadaire allemande Motor und Sport du 25 décembre 1938.
En se tordant un peu le cerveau, on peut voir que les machines de ces "z'amours" sont des Opel, remarquables (entre autres) par leur fourche pendulaire en acier matricé (Document Moto-Collection.org)
Qui dit neige dit froid, donc glace et glisse. Karl Schönborn avait une lame de scie circulaire sous la main ainsi qu'un petit moteur et quelques bouts de tubes. De quoi construire un "skidoo" à glace qui a bien dû étonner sa copine qui reste néanmoins digne sous son volumineux couvre-chef.
Encore un adepte du "do it yourself" mais qui a trouvé plus raisonnable de faire confiance en 1915 à une motorisation à la valeur éprouvée...
... présentée par la roue motrice Smith, l'une des nombreuses réalisations américaines du genre qui affronta la concurrence des Briggs & Stratton et autres Merkel. Il y eu aussi l'anglaise Wall Auto Wheel que l'on pouvait trouver en France chez Monet-Goyon (Document Yesterdays.nl)
On peut aussi préférer le plaisir solitaire du sidecar sans caisse donc sans avoir de passager (ère) à convaincre. La machine est une AJS.
Il y a bien des manières de remiser sa moto pour l'hiver, mais la congélation est peut-être excessive et surtout ne fonctionne que pour un seul hiver. En effet, tous les nutritionnistes vous le diront : 'Il est déconseillé, voire dangereux, de recongeler une denrée qui a été décongelée".
Johnson Motors était l'importateur Triumph pour la côte ouest des États-Unis, mais sans exclusive concernant son Cycle Sno-Go qui pouvait s'adapter aussi bien à une Honda qu'à une Yamaha ou Suzuki. On pouvait également l'utiliser dans les déserts de sable, ce qui aurait dû intéresser les concurrents du Paris-Dakar, mais celui-ci n'existera que 10 ans plus tard...