C'EST PAS DU TOUT NEUF, mais quand on voit le score qu'a fait "La Grande Vadrouille" dans sa dix-sept-mille-douzième diffusion à la télé la semaine dernière, on se dit, plus que jamais que - c'est dans les vieux pots, etc (au cas où ça vous aurait échappé, les tribulations de Bourvil et Fufu ont réunis 5 millions de téléspectateurs ! ! ! ).
Alors, pas de honte à se poiler avec les fripouilleries des trois gaillards illustrés par Pellos sur un scenario de Montaubert. Au passage, on s'étonne que ce trio ait échappé aux oukases de la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées l'enfance et à l'adolescence (Ouf !).
Aujourd'hui cette Commission s'intéresse plutôt aux problèmes de pornographie (pédo) et drogue. Il n'en a pas toujours été de même et par le passé, elle a accroché à son tableau de chasse des albums aussi divers que Ciel de Corée et Avions sans pilotes (Buck Danny), aussi Le Piège Diabolique de E.P. Jacobs, ou encore un Alix (allusion à la guerre d'Algérie). Ces albums, d'origine belge, furent interdits d'importation avant de se plier à quelques modifications dans le texte ou le dessin.
On n'oubliera pas non plus les ennuis des Barbarella et autres Epoxy ou les tribulations judiciaires des premiers albums Marvel (Fantastiques Four et Silver Surfer).
Dans les 32 premières pages de l'album, les trois lascars ont escroqué les organisateurs du Tour de France en installant un P.M.U. à leur seul profit. Mais l'affaire tourne mal et les millions escomptés se sont envolés. La morale est donc sauve, reste à monter une nouvelle escroquerie...
... Et si cette histoire déclenche une vocation...