Donc, les femmes sont "plus attirées par les hommes adeptes du manspreading". Ce n'est pas moi qui l'affirme, mais les chercheurs de l'Université de Berkeley en Californie (Le Monde du 17 avril). Ces gens sérieux passent leur temps à étudier des phénomènes de société et des comportements humains dont vous n'auriez jamais pensé qu'ils puissent intéresser des scientifiques. Moi non plus. Bon, maintenant curieux comme vous êtes, vous voulez savoir ce qu'est le manspreading ?. Alors, restez assis car ça va vous étonner : c'est la faculté qu'ont les hommes d'écarter les jambes à tout propos. Affaire d'hygiène, disent certains, car l'homme a besoin de ventiler une partie de son anatomie. Et il est évident que si la nature a situé les choses de la vie à l'extérieur du corps de l'homme c'est qu'il y a une bonne raison à cela : favoriser la production des spermatozoïdes par ces gonades. Les chercheurs américains ont vérifié la chose en utilisant des photos suggestives- quoique habillées - sur des sites de rencontres. Leur conclusion est sans appel : les hommes qui ont eu le plus de succès auprès des "internautesses" en manque sont ceux qui posaient avec les jambes écartées. Ce qui nous arrange bien, nouz'ôtres motards vu qu'on roule toujours les pattes écartées. (P.S. : donc évitez le scootère...).
De Don Juan (Fernandel) à Casanova (Donald Sutherland, vu par Fellini), tous les plus célèbres séducteurs confirment les "découvertes" de la science : chaque fois que c'est possible, aérez les parties nobles". Ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes avec le théâtre moderne où le rôle...
... est parfois joué par une femme : ci-dessus Sophie Paul Mortimer auThéâtre de Vanves en 2012 !
Vers la fin des années 50, une initiative fut lancée pour amener la femme à égalité avec l'homme sur le terrain du manspreading. Le succès ne fut pas au rendez-vous et fut sans doute cause, pour une part, de la disparition de Pontiac en 2009. Cependant, le mouvement a refait surface récemment au Japon. Une émission de télé y incite les jeunes filles à écarter les jambes au cours d'un exercice en public où on les soumet à une machine qui semble venue tout droit de l'Inquisition (à voir sur Dailymotion, vous trouverez sans doute tout(e) seul(e) la référence...).
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LES CONNARDS DU SAMEDI SOIR
Je gare mon pétarou sur le trottoir devant mon Monoprix favori pour refaire mon stock de spaghettis et de chaussettes par la même occasion. Au plus près de la bordure pour ne pas (trop) gêner les piétons. Je ressors une dizaine de minutes plus tard pour trouver un scooter à 1 mètre du mien, au beau milieu du passage tandis qu'un trois roues s'est collé à la vitrine du magasin. Ainsi, à nous trois, on occupe un peu plus de la moitié du passage. Si un pandore était passé par là, on écopait d'une bonne place à 135 euros avec peut-être le droit d'aller récupérer nos bécanes à la fourrière... Merci les abrutis !
"La mise en fourrière, ne peut être prescrite qu'après injonction des agents", Ouf !
∀ ? ? ? § ∇ ß ? ? ? ∀
Avec les Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek, Philippe Geluck, et tant d'autres, les Belges ont déboulé en France pour manger le pain de nos humoristes nationaux. À la liste, on n'oublie pas d'ajouter Raymond Devos, jongleur ès-mots ou encore Noel Godin, célèbre "entarteur" de personnalités médiatiques (ci-contre BHL). Il faut croire qu'ils ont ça dans le sang, les Belges, même lorsqu'il est bleu, ce sang. Rip Hopkins est un photographe britannique qui a voulu y aller voir de plus près. On connaît déjà de lui une série de photos décoiffantes qui ont donné un livre savoureux ("Another country" 2010 Éditions Filigranes.....) sur ses compatriotes exilés en France et particulièrement en Dordogne. C'est quasiment un document ethnologique qui, dans quelques centaines d'années, laissera perplexes les chercheurs sur les us et coutumes des habitants périgourdins. Aujourd'hui établi en Belgique, l'artiste s'est intéressé à la noblesse de ce pays, là aussi avec un point de vue qui pourrait être ethnologique en plus d'être historique.
Comme il l'a fait avec ses compatriotes expatriés en France, Rip Hopkins a gagné la confiance de nombreux comtes, barons, écuyers, chevaliers, princes et princesses belges qu'il a décidés à poser pour lui. Provocation, autodérision, narcissisme sont les sentiments qui ont animé ses "sujets". Une audace certaine s'exprime au travers de ces images (qui ne sont pas des clichés), grâce à une atmosphère qui baigne tout : l'humour !
Le comte Laurent d'Ursel, artiste et philosophe. Sur ses fesses est tatoué le premier article de la Constitution belge... Président et co-initiateur de l'association DoucheFLUX ( Cette photo et les trois suivantes son © Agence VU).
Le baron d'Huart dans son Messerschmitt (que les pigeons ne respectent guère).
La princesse de Chimay, princesse de Caraman, née Françoise Peter, pose avec un aigle sur le bras dans la loge rococo de son palais.
Le prince de Chimay, bûcheron et sa chienne. Ses santiags auraient appartenu à l'un des Rolling Stones. Voir sur Youtube le désopilant making of de cette photo qui prouve qu'un prince est capable de parler "vert" comme vous et moi.
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AVISSE À LA POPULATION : J'ai remis la main sur une dizaine d'exemplaires du livre "Les Motos des Français - Un album de famille 1945-1970". Un chèque de 40 euros - port compris - fera de vous un homme (ou une femme) heureux (heureuse).Tous renseignements complémentaires : janbour@free.fr