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Claude Peugeot 1935-2015 † Guy Ligier 1930-2015 †
CLAUDE PEUGEOT a été l'un des premiers, sinon LE premier à croire au trial "moderne" tel que le pratiquaient les Britanniques depuis bien longtemps. Ne trouvant pas de machine à son goût, il s'était construit une Peugeot spéciale qui sert toujours de référence aujourd'hui à ceux qui veulent rouler "en ancienne" et "en française". Elle lui rapporta le premier titre français décerné en trial, catégorie "Experts" 1960 (Photo Trial Magazine).
Dès que la mèche fut allumée, il se lança dans l'importation des Bultaco en compagnie de Claude Coutard, autre grande figure tutélaire du trial français. La Bultaco était alors l'arme absolue dans le trial mondial au milieu des années 60 après que Sammy Miller lui eut transfusé ses idées et son talent. Auparavant, le "Grand Claude" avait beaucoup roulé sur la deux-temps 250 Greeves, machine à la fourche avant "hérétique" avec laquelle, sauf erreur il alla courir le redoutable "Scottish Trial" (Photo : couverture de Moto Revue 7/12/1963).
GUY LIGIER fut un grand nom de la compétition automobile, salué comme il se doit par les médias qui passent néanmoins un peu vite sur ses débuts de coureur motocycliste. Son gabarit comme son tempérament le portaient vers la cylindrée-reine. À son époque, fin des années 50, pour un "privé" la catégorie 500 se prononçait Norton. C'est donc sur une Manx qu'il remporta le titre de Champion de France 500 Inter en 1959. Il courait aussi en 350 sur une AJS, comme ici à Montlhéry aux Coupes du Salon 1959 où il fait premier en catégorie 350 Courses. Cette machine aurait été vendue ensuite au crossman Michel Jacquemin qui la fit transformer chez Georges Monneret. Jacquemin avait été Champion de France Inter en 1956 puis Champion de France National en 1961, mais on ignore sur quelles machines.
TROIS DES ACTEURS DU "FRENCH CIRCUS" avec, troisième en partant de la gauche, un tout jeune Guy Ligier, puis Jacques Collot, Jacques Insermini à demi-caché par Nanou et enfin Collot Junior. Le mécanicien à droite ainsi que le pilote derrière la jeune femme à gauche ne sont pas identifiés, pas plus que les lieux de cette photo et sa date. Indices : la gerbe de fleurs dans les mains de Collot et la chaîne qui pend au guidon de la Norton sembleraient indiquer une victoire in-extremis !
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Tags : Claude Peugeot, Claude Coutard, Guy Ligier, Greeves, Bultaco, Montlhéry, Norton, Nanou, Michel Jacquemin, Jacques Collot, Jacques Insermini
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Commentaires
2FAJSamedi 29 Août 2015 à 14:24Michel Jacquemin a été champion de France en 1956 sur BSA Gold Star. A l'instar des champions de cross René Baeten et Bill Nilsson en 1959 et (peut -être ?) Lars Gustafsson, il a lui aussi essayé le moteur AJS 7R (cylindrée légèrement augmentée ?) une adaptation faite, me semble-t-il, par un nommé Choderon. Tout ça si ma mémoire n'a pas de ratés !
3hugues80Samedi 29 Août 2015 à 18:474manx70Samedi 14 Janvier 2017 à 17:39TROIS DES ACTEURS DU "FRENCH CIRCUS"
Le mécanicien à droite est le père de Jacques Collot: Lucien Collot.
Il se pourrait que ce soit à Bourg en Bresse en 1957.
5MDLLundi 13 Mars 2017 à 21:14La dame à gauche est Denise Ligier sa femme
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Le "grand " Claude comme il était surnommé chez les trialistes était un personnage atypique. Au lieu de pantoufler dans l'usine familiale il avait choisi d'être guide de haute montagne, avant d'importer les Bultaco avec Claude Coutard..