• JE RÉPONDS ICI À FACEBOOK RENÉ GILLET parce que je ne sais pas comment entrer directement "chez eux". Toutefois, je pense que le sujet est d'intérêt général, du moins pour ceux qui ne croit pas que l'histoire de la moto a commencé avec la 750 Honda.

    Donc, un des membres de ce groupe a repéré dans les annonces du Boncoin un bas-moteur de René Gillet bien particulier. En voici les photos qui accompagnaient l'annonce.

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    On voit tout de suite que ce qui en fait la particularité, c'est cette "poche" sous le carter qui a bien l'air d'être venue de fonderie et non ajoutée/soudée. 

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    Partant de là, le vendeur en a conclu qu'i s'agit d'une machine d'entraînement dite, à tort, moto de stayer (à tort car, comme vous savez, le stayer est le cycliste, pas le motard). Il précise aussi que sur l'un des carters sont frappées à froid les lettres "eyer". Logiquement ça devrait être "ayer", mais on pardonnera au frappeur une petite déficience en orthographe

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    Le demi-carter qui montre en dessous la moitié du logement destiné à alimenter une pompe à huile supplémentaire. Celle-ci serait logée quelque part dans le couvercle de distribution (explication qui accompagne l'annonce du Boncoin). Je me suis alors souvenu que j'avais une ou deux photos de René Gillet d'entraineurs... que voici illico !

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    Hélas ! Point de bosses sous les carters de ces machines...

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    ... et pas plus sur celle de cette autre photo (carte postale Picoche) qui semble représenter les mêmes personnages que précédemment. J'avais un dernier espoir avec ce que j'avais vu lors de l'inauguration d'une exposition consacrée à un ancien entraîneur du nom de Arthur Pasquier (1883-1963).

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    C'était en 1996, à Coron, ville du Maine-et-Loire, dont Arthur Pasquier était originaire et où il avait fini ses jours, deux ans seulement après avoir lâché le guidon ! Sa dernière monture, une énorme B.A.C. (British Anzani Company) y était présentée, mais la René Gillet, flamboyante inconnue de moi sous cette forme et cette couleur, était bien réelle. Et, pour ce qui nous occupe aujourd'hui, elle montre une pompe à huile extérieure !

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    Ce pourrait bien être l'emplacement normal et raisonnable de cet accessoire, plutôt que celui suggéré par le vendeur du Boncoin. On pouvait ainsi régler le débit d'huile et pallier aussi tout incident de fonctionnement. De plus, il semble qu'il serait assez difficile de loger une pompe dans le peu d'espace disponible sous le couvercle de distribution.

    René Gillet "Spéciale Stayer"

    ... une dernière pour la route ! 

     


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  • Pour répondre au commentaire de TEEWY sur l'article précédent PUSSY GALORE, une seule photo...

    Purdey


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  • Bye Bye "Pussy Galore" !

    En toute simplicité à Cannes, probablement sur le Solex du photographe...

    ELLE A TOURNÉ UNE QUARANTAINE D'ÉPISODES de la série télé des Avengers de 1962 à 1964 (en français "Chapeau Melon et Bottes de cuir"), mais Honor Blackman a atteint la célébrité mondiale en un seul rôle avec un film de la série des James Bond : "Goldfinger" (1964). Homosexuelle très méchante, à la tête d'une bande de filles peu recommandables, elle était cette Pussy Galore * qui va succomber au charme irrésistible de 007 à la suite d'une série de balayages de jambe réciproques qui se terminent par une spécialité inconnue des habitués du tatami, le coucher dans le foin. (voir ci-dessous la première phase). Suivront des affinités... qui se manifesteront pleinement à la fin du film, Pussy ayant viré sa cuti auparavant.

    (*) En anglais, Pussy est le nom familier d'un chat ou d'une chatte, dont un plouc nommé Donald Trump fait l'usage délicat que l'on sait. Galore signifie 'en abondance' ou 'à gogo', d'où le sens allusif de l'expression "Chattes à gogo". Il semble que Ian Fleming, papa de James Bond, était friand de ce genre de plaisanteries lourdingues.

    Bye Bye "Pussy Galore" !

    James - du moins sa doublure/cascadeur - passe un mauvais moment alors que sa partenaire trouve ça plutôt rigolo !

    Selon des sources proches de notre enquête, un informateur qui désire garder l'anonymat, aurait connu Honor Blackman pendant la seconde Guerre mondiale, alors qu'elle était une WD nombreuses alors dans les armées et la marine. Ces femmes volontaires - il y eut aussi des hommes - étaient chargé(e)s de délivrer, à moto, les messages entre les multiples services consacrés à la défense du pays. Bye Bye "Pussy Galore" !War Dispatchers pourrait se traduire par notre français Estafettes. Il existe des photos de ces demoiselles en uniforme sur des motos, suivant en cela l'exemple de la Princesse Margaret, sœur de la Reine Élisabeth, mais Honor Blackman n'est pas mentionnée parmi elles. Par contre on l'a souvent vue dans les Avengers sur une Honda 500 Four, du moins pour les documents publicitaires sur la série (voir ⇒). 

    Bye Bye "Pussy Galore" !

    Les partenaires de John Wickham Gascoyne Berresford Steed ont été nombreuses mais leur tenue n'a jamais pu égaler la garde-robe de  Mademoiselle  Peel (ci-dessous)Bye Bye "Pussy Galore" !

     

     

     

     

     

     

                Une photo de Honor Blackman peu de temps sans doute après sa période War Dispatcher. Malgré sa main gauche qui néglige l'index sur le levier d'embrayage et surtout la béquille centrale bien visible, on l'admettra dans la Galerie d'Honneur motocycliste grâce à son charmant sourire. 

    Bye Bye "Pussy Galore" 1925-2020

    L'Abominable (Gert Froebe) Goldfinger ; la Perverse (Honor Blackman) ; le Séducteur (Sean Connery) : un trio explosif ! 


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  • LA SAGA ROYAL-FABRIC se poursuit avec les éléments qui manquaient dans le premier article. Grâce à F.M. Dumas, plus connu sous son pseudo de "Moto-Collection.org", un dépliant complet nous apprend le nom et l'adresse du constructeur. En prime, une autre machine de 175 cm3, une deux-temps à moteur Brouiller, un motoriste qui a longtemps "caché" son identité comme ses productions. La nébuleuse qui plane vers St-Etienne n'a sans doute pas encore livré tous ses secrets.

    Royal-Fabric (suite)

    Il me revient que dans les années 80/90, un de mes correspondants qui me lisait alors dans LVM, ou peut-être LVA, m'avait dit qu'il entreprenait une chronologie de tous les constructeurs stéphanois. Qu'en est-il de ce projet ? Tombé à l'eau, ou bien quelque chose m'a-t-il échappé ?

    Royal-Fabric (suite)

    Royal-Fabric (suite)

    Royal-Fabric (suite)

    Maintenant vous savez tout, il ne vous reste plus qu'à passer commande !

    Sur ce, moi je vous quitte, il faut que j'aille à ma fenêtre pour applaudir... Tout comme vous, j'espère

     


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  • ENCORE UN PRODUIT STÉPHANOIS sorti des oubliettes grâce à l'excès de loisirs que nous donne ce maudit corotruc. Mais je compte sur vous pour en savoir plus, comme vous l'avez fait pour la Sutter il y a peu.

    Que fabrique Norton ?

    Le réservoir entre-tubes de cette 350 Royal-Fabric date alors que le prix relativement élevé de la machine n'en fait pas un modèle vraiment "Populaire". Le choix d'un moteur JAP à soupapes latérales y est sans doute pour quelque chose. Cependant, la marque anglaise qui a de plus en plus de mal à affronter la concurrence intérieure (depuis 1925, les grands constructeurs ont désormais leurs propres moteurs), a dû baisser ses tarifs à l'exportation.

    (Selon une lettre manuscrite datée du 5 décembre 1928 qui accompagnait ces deux documents, ces deux machines seraient donc de la saison 1928 ou antérieure)

    Que fabrique Norton ?

    La mode des pneus dits "ballons" (basse pression) a des effets surprenants. Ainsi du réservoir d'huile au positionnement bizarre, "retourné" devant le tube de selle. Son montage logique se retrouve sur la 250 ci-après. Ce qui tendrait à prouver que ces machines ont été construites dans l'urgence avec des éléments piochés dans les catalogues des nombreux fournisseurs établis à St-Étienne et ses environs.

    Que fabrique Norton ?

     La Royal-Fabric 250 avec un espace libéré pour le réservoir d'huile grâce à des pneus de 26 x 3,5 contre 27 x 4 sur la 350

    Que fabrique Norton ?

    Royal-Fabric ne lésinait pas sur la qualité de ses publicités en faisant appel à l'affichiste Mich (ci-dessous). Effort payant car sur les sites et blogs où il est question de bicyclettes de la marque, tous soulignent l'excellente qualité de leur fabrication.

    Que fabrique Norton ?


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  • Hommage(s) à Denis Sire

    CE DESSIN DE SÉBASTIEN SAUVADET a été publié dans le Facebook de Stéphane Contal (C'est le bien connu 'Piaf de la Route' qui a coupé la signature de l'artiste en bas d'image). Comme vous n'êtes pas tous sur FB, je vous en fais profiter ainsi que de l'ajout de ma part. Il concerne la machine choisie par S. Sauvadet, bien éloignée de celles qui hantaient les œuvres de Denis Sire. Pourtant, elle faisait partie au plus près de son univers et a figuré dans son 'écurie' personnelle. C'était un héritage de Guido 'O.Morho' Bettiol, réd-chef de Moto Journal et fondateur de la secte des adorateurs du Gromono.

    On retrouve les œuvres de Sébastien Sauvadet à sebastien-sauvadet.com avec accueil par Janis Joplin (Classe !)

    Hommage(s) à Denis Sire

    Cette 600 (?) culbutée fut exposée sur un stand plutôt bordélique de Rétromobile, présentant les œuvres de Denis Sire (en 199?). La bécane présente un détail anachronique que chacun aura remarqué. Il ne s'agit pas de la déco peau de panthère ni des grip-knees en bois d'arbre. Je m'avance un peu, mais il me semble qu'il y en a encore un - d'anachronisme - dans le dessin de Sauvadet. Lors d'une rencontre au Salon du Bourget (alors Automédon), j'avais vanné Denis avec son pied dans le plâtre en lui demandant si c'était un accessoire de son nouveau costume. Il m'avait dit alors qu'il s'était pété la cheville, en essayant d'escalader un trottoir avec une BMW

    Hommage(s) à Denis Sire

    Lors d'une signature de l'un de ses albums, Denis - tout souriant (une rareté) - s'était rendu avec son fils chez Dafy-Sèvres en 2001.


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  • Pour les p'tits n'enfants (3)

    C'EST PAS DU TOUT NEUF, mais quand on voit le score qu'a fait "La Grande Vadrouille" dans sa dix-sept-mille-douzième diffusion à la télé la semaine dernière, on se dit, plus que jamais que - c'est dans les vieux pots, etc (au cas où ça vous aurait échappé, les tribulations de Bourvil et Fufu ont réunis 5 millions de téléspectateurs ! ! ! ).

    Alors, pas de honte à se poiler avec les fripouilleries des trois gaillards illustrés par Pellos sur un scenario de Montaubert. Au passage, on s'étonne que ce trio ait échappé aux oukases de la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées l'enfance et à l'adolescence (Ouf !).

    Aujourd'hui cette Commission s'intéresse plutôt aux problèmes de pornographie (pédo) et drogue. Il n'en a pas toujours été de même et par le passé, elle a accroché à son tableau de chasse des albums aussi divers que Ciel de Corée et Avions sans pilotes (Buck Danny), aussi Le Piège Diabolique de E.P. Jacobs, ou encore un Alix (allusion à la guerre d'Algérie). Ces albums, d'origine belge, furent interdits d'importation avant de se plier à quelques modifications dans le texte ou le dessin.

    On n'oubliera pas non plus les ennuis des Barbarella et autres Epoxy ou les tribulations judiciaires des premiers albums Marvel (Fantastiques Four et Silver Surfer).

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Dans les 32 premières pages de l'album, les trois lascars ont escroqué les organisateurs du Tour de France en installant un P.M.U. à leur seul profit. Mais l'affaire tourne mal et les millions escomptés se sont envolés. La morale est donc sauve, reste à monter une nouvelle escroquerie...

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

    Pour les p'tits n'enfants (3)

     

    ... Et si cette histoire déclenche une vocation...

    Pour les p'tits n'enfants (3)


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  • Une inconnue

     AVEC CETTE FEUILLE EXHUMÉE du tiroir à double-fond qu'on a tous quelque part dans notre bureau, je croyais avoir découvert une nouvelle marque française. Bernique ! Il suffit de faire un tour sur vouikipédia pour traouver plusieurs entrées au mot SUTTER. Le bonhomme a même une avenue à son nom dans la ville de Chatellerault ! Cependant, il semblerait que je marque un point avec ma simple feuille car tous les renseignements de vouiki ne font état que des bicyclettes marquées A.S. et A. Sutter

    Une inconnue

    Construction classique qui se retrouve sur de nombreux fabricants des années 20 et début 1930. Finition en émail noir avec filets or. La marque est parfaitement ignorée des gazettes où l'on trouve pourtant des confidentielles Safer, Scylla, Sem, Serrus ou Sydia de la même époque.  

    Une inconnue

    Pas plus de renseignements sur son moteur P.E.A. bien qu'il se peut que la revue du Motocyclettiste (?) ait publié quelque chose sur ces initiales.

    Inconnue ? Pas tant que çà !

      Document Centre-Presse


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  • Pour les p'tits n'enfants (2)

    AFIN DE SOULAGER DES PARENTS sollicités par une progéniture qui peut devenir bruyante en ces temps de confinnement, voici quelques images, avec un peu de moto dedans, qui devraient leur accorder (aux parents) quelques minutes de répit.

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    Les dessins en noir et blanc de cette petite plaquette publicitaire (8,5 cm x 13) sont de Raoul Vion, peintre et illustrateur qui a commencé à travailler avant la Première guerre jusqu'aux années 30. Il fut choisi pour réaliser des affiches par de nombreux constructeurs de cycles : La Française-Diamant, Cycles Celer, Bicyclette Rexor, Bicyclette La Triomphante, J.-B. Louvet et aussi les Amortisseurs Stabyl ou la Bougie Oléo. Comme beaucoup de ses confrères, il donnait des dessins à des revues légères de l'époque tel Fantasio (image ci-dessous), La Vie Parisienne, Le Charivari, Le Sourire, etc. 

    Pour les p'tits n'enfants (2)

    La Parisienne se cache des Gothas allemands sans penser à protéger ses arrières  (Fantasio 1918)


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  • La Moto Rouge : suite et fin (peut-être ?)

    COMME PROMIS voici le monstre V8 évoqué dans un récent article et exposé chez Brentano's où elle a dû entrer au chausse-pieds ! C'était en octobre 1968, avant ou après les tentatives de records à Villacoublay. C'est bien une réalisation de P.-L. Tebec qui, malheureusement n'a rien pu faire pour cause d'embrayage défaillant (convertisseur de couple). Pour plus de détails, avec d'autres photos, voir Moto Revue du 10 août 1968 et celui du 12 octobre pour le reportage sur Villacoublay. Aussi dans ce dernier, l'annonce du décès à 80 ans de Camille Lacôme, directeur-propriétaire de Moto Revue. Il en avait quitté la direction en avril précédent pour entrer à l'hôpital.

    La Moto Rouge : suite et fin (peut-être ?)

     GRÂCE À FRED DUFRÊNE on va boucler (?) la saga de la Moto Rouge dont on peut voir d'autres photos et informations diverses sur le Facebook des... Compresseurs Constantin. On commence par un document bien meilleur que celui que j'avais précédemment, et avec des couleurs plus réalistes. 

    La Moto Rouge : suite et fin (peut-être ?)

    L'autre intérêt de cette photo est qu'elle est ainsi légendée : "Pierre Rambaut, chez Raymond Pohu, ancien coureur et concessionnaire Puch de Saint-Maur 94". À voir le mur en arrière-plan, Pohu avait suivi la vague japonaise. On revient à Indian avec la photo ci-dessous qui doit provenir de Moto Revue bien que je n'ai pas pu retrouver la source elle-même. Mais en 1968, MR était le seul magazine motocycliste, donc, comme on ne prête qu'aux riches...

    La Moto Rouge : suite et fin (peut-être ?)

    C'est probablement la Moto Rouge (devenue Prince des Tempêtes, et non Reine comme indiqué sous la photo suivante) dans sa dernière évolution révélée par un frein avant spectaculaire. On aura reconnu un produit de Friedel Münch, ce qui se faisait de mieux à l'époque et qui était importé chez nous par Jean Murit (à vérifier par qui aura meilleure mémoire que moi). Il fallait bien ça pour ralentir la création de Jean Charlot.

    La Moto Rouge : suite et fin (peut-être ?)

    Dernière photo qui semble avoir été extraite de Moto Revue. Quel numéro ? Quelle année ? On écoute celui qui sait. D'avance, merci.

    € € € € € € € € €

    La Moto Rouge : suite et fin (peut-être ?)

    J'ai reçu ça, qui n'a rien à voir, sauf à nous ramener à notre réalité... (On a le droit de rire... Même jaune !)


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  • LE CORONA que vous savez a fini par inquiéter l'Outre-Manche, avec pour conséquence la suppression du Pioneer Run que vient d'annoncer le Sunbeam Motorcycle Club organisateur.

    Des nouvelles des BRÉXITÉS

    Pour se consoler, on admirera une nouvelle réalisation du génial mécano fou, Allen Millyard présentée ci-dessous en couverture du prochain The Classic MotorCycle : un twin Velocette, l'icône des monos anglais ! 

    Des nouvelles des BRÉXITÉS


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  • Pour les p'tits n'enfants

    Extraite du livre ci-dessus, une petite séquence avec de la moto. Ça pourrait occuper l'une de vos chères têtes blondes pendant au moins 30 secondes. Autant de gagné par ces temps de confinement...

    Pour les p'tits n'enfants

    Pour les p'tits n'enfants

    Pour les p'tits n'enfants

    Pour les p'tits n'enfants

    Pour les p'tits n'enfants

    Pour les p'tits n'enfants

    Pour les p'tits n'enfants

     

    Pour les p'tits n'enfants

    Vigilance ! Vigilance ! Portez un masque !


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  • UN NOUVEAU DOCUMENT TROUVÉ SUR LE VOUÈBE vient enrichir la légende de l'Indian si spéciale de Jean Charlot. Souvenez vous, La Moto Rouge avait fait une première réapparition dans un article de mon ancien blog (zhumoriste.over-blog) le 9 mars 2014. Pour rappel à l'intention de ceux qui auront la flemme de s'y reporter, en voici deux cht'ites photos :

    La Moto Rouge : un re-re-retour !

    On clique sur les photos pour agrandir

    La Moto Rouge : un re-re-retour !

    Gros plan sur le compresseur qui n'existait pas encore sur la nouvelle photo laquelle représente sans doute un premier état de la transformation.

    La Moto Rouge : un re-re-retour !

    Aucune indication sur l'identité du mécano (Jean Charlot lui-même ?) mais le magasin du concessionnaire pourrait réveiller quelques souvenirs chez un lecteur ?

    P.S. : J'ai bricolé de mes petites mains cette photo qui est sans doute un Polaroid de l'époque. Comme d'habitude, j'ai zappé sur le site ou le blog d'origine où elle a été publiée. Si quelqu'un en sait plus, merci de se faire connaître


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  • IL N'EST PAS DANS LES USAGES de polémiquer publiquement entre journalistes, mais je vais pourtant le faire aujourd'hui. En cause, un article sur le blog de moto-collection.org à propos du film "De Gaulle" qui vient de sortir. Ce qui fait le bonheur de l'auteur (F.-M. Dumas, pour ne pas le nommer), c'est que les motocyclettes utilisées par le réalisateur sont en conformité avec l'époque du film, en gros la guerre, deuxième du nom, et la Libération. Les machines sont deux flat-twins Gnome-Rhône 500, une culbutée et une latérales. En prime, une latérales Norton 500 16H, mais qu'on voit seulement de l'arrière. Comme on le constate sur la photo ci-dessous...

    Comment on écrit l'Histoire !

    ...les Gnome-Rhône escortent la voiture du général De Gaulle. Et alors là, pardon de l'excuse Votre Honneur, mais je m'insurge ! Avec une telle image, on falsifie la vérité historique ! On piétine l'exactitude ! On boustrifie l'authenticité ! On pulvérise la véridicité ! Bref, en s'asseyant sur la réalité, on étouffe du même geste la recherche scientifique.

    Ce que je dis là n'est pas de la parole verbale, j'ai des preuves et surtout une photo d'une de ces vraies motos de l'escorte gaullienne. La VOICI... 

    Comment on écrit l'Histoire !

    ... accompagnée, ci-dessous de son certificat d'authenticité :

    Comment on écrit l'Histoire !

    Ce texte est extrait du catalogue en ligne Mecum de la vente de voitures et motocyclettes qui se tiendra du 11 au 14 avril à Glendale, en Arizona.

    Comment on (ré)écrit l'Histoire !

    On sait que les Américains, pas plus que Churchill (*), ne portaient dans leur cœur ce petit général français qui leur a souvent tenu tête. Mais ce que vient de faire Mecum est une lâcheté dans le dos d'un mort (ça a dû faire du foin du côté de Colombey...). Car c'est cette grande usine à recycler les motos anciennes appelée Mecum Auction - sérieuse autorité dans le domaine de la moto ancienne - qui avalise ce forfait. 

    Autorité ? La preuve, ils viennent de vendre pour 3 500 000 dollars (3 740 000 avec les frais) la Ford Mustang que conduisait Steve-que-vous-savez dans le film "Bullit". C'est pas une preuve de sérieux, çà ?

    (*) Chacun porte sa croix, la mienne c'est la Croix de Lorraine, disait-il par allusion au blason de la France Libre)

    P.S. : au moment de mettre sous presse (wouaf !), j'apprends par moto-collection.org que les séquences dans lesquelles figuraient les Gnome Rhône ont disparu au montage du film. Pour savoir tout de l'histoire, on se reporte sur  www.moto-collection.org


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  • JE NE SAIS PLUS QUI M'A POSÉ LA QUESTION, mais aujourd'hui j'ai la réponse ! Enfin, l'une des réponses, car au petit jeu de "qui c'est le premier qui a fait ça ou ça ?" il se  trouve souvent un sniper pour vous dézinguer au dernier moment.

    D'abord une précision : on parle ici du premier flat-twin appliqué à un motocycle. En effet, je ne prends pas beaucoup de risques en disant que ce type de moteur a d'abord existé dans l'automobile. D'ailleurs, c'est vraisemblablement le même moteur qui est né dans l'automobile avant de passer au tricycle, précisément sur CE tricycle ↓ ↓ ↓ ↓

    Flat-twin : qui a été le premier ?

    Cette illustration a été publiée en accompagnement d'un texte dans la Revue Universelle du 19 février 1898. La Société Continentale d'Automobiles qui construisait ce tricycle est issue en 1897 de l'association de MM. Gautier & Werhlé créée avant 1894. En effet, cette même année, on trouve déjà M. Gautier au volant d'une automobile à vapeur (système Serpollet)Flat-twin : qui a été le premier ? qu'il mène à la 16è place du Paris-Rouen. Passés au moteur à pétrole, Gautier & Wehrlé présentent des automobiles "à grandes roues d'égal diamètre" , est-il précisé, ainsi que des modèles électriques. Parmi la gamme de leurs moteurs, il y en a un "à deux cylindres opposés". C'est probablement un moteur de ce type qui équipe leur tricycle de 1898 dont, selon la Revue Universelle, le principal intérêt est d'être rapidement "transformable en voiturette"...

    Dans ce but, poursuit la revue, le tricycle se caractérise : " Par un moteur équilibré dont la position annule les trépidations. 2° Par la commande à engrenages hélicoïdaux. Par un changement de vitesse permettant de gravir les rampes même accentuées. Par une disposition générale spéciale des organes." Bref, on l'a compris, que du bonheur !

    Flat-twin : qui a été le premier ?

    À peu près au même moment, La France Automobile publie une photo de ce tricycle dans une version plus complète. Il a gagné son réservoir de carburant placé au-dessus du moteur ainsi que sa boîte à piles dans le cadre, des accessoires simplement cités dans le premier texte de la Revue Universelle. Logé sous le carter-moteur en aluminium se trouve le  carburateur "à ailettes" entraînées par une poulie (système semblable à celui du premier tri De Dion).

    La transformation en voiturette annoncée par la Revue Universelle consistait tout simplement à remplacer la selle du tri par un fauteuil "sociable", c'est à dire à deux places côte à côte... Brrrrr !

    Gautier-Werlé, et c'est dommage, n'ont pas dépassé le tournant du siècle. Dommage car ils avaient quelques idées originales dans le domaine plus motocycliste. À la fin de 1897, ils ont construit une machine dont le moteur constituait le tube avant du cadre, disposition qui sera longuement éprouvée plus tard sur les Panther britanniques.

    Flat-twin : qui a été le premier ?

    La moto de la Société Continentale d'Automobiles présentée, ci-dessus, dans La France Automobile (1898). La même machine figure en photo dans la Revue Scientifique du 18/12/1897, malheureusement de trop mauvaise qualité pour être reproduite ici. Le (gros) tube de selle contient le carburant. La transmission par chaîne via un démultiplicateur est une remarquable, quoique coûteuse, innovation pour l'époque.   

    Flat-twin : qui a été le premier ?

    La même recette est appliquée sur le tricycle. 

    Flat-twin : qui a été le premier ?

    D'après ce que l'on peut lire chez les spécialistes de la motorisation, le premier moteur à "cylindres opposés" serait apparu chez le constructeur britannique Lanchester. Mais il n'est pas précisé le nombre de ses cylindres et je n'en ai pas trouvé d'illustration. Le plus approchant de ce qui nous intéresse est la gravure ci-dessus (non daté, vers 1890 ?). Elle représente un impressionnant flat-four de la Gas Motoren Fabrik Deutz qui exploitait le système Otto, amélioré d'après celui de Beau de Rochas.

    Flat-twin : qui a été le premier ?

    Pour en arriver à la moto (je vois que vous vous impatientez) ce que j'ai trouvé de plus ancien, c'est cette Fairy qui est l'arrière-arrière-grand mère des Douglas. Ben oui, les jeunes couches, il faut vous y faire : le flat-twin a existé avant les BMW. Cette Fairy est née "Fée" (en français dans le texte), un peu avant 1905 puisque c'est cette même année qu'elle a été présentée au Salon de Londres. C'est une création de Joseph Barter qui, quelques années auparavant avait visité le Salon anglais. Il y avait été particulièrement impressionné par un stand exposant une automobile sur laquelle était posé un verre d'eau. Une fois le moteur mis en marche, seul un léger frémissement était visible à la surface de l'eau. Le stand était celui de... Lanchester, et le moteur était un flat-six !

    Flat-twin : qui a été le premier ?

    La Fairy participa au Pioneer Run de 1987

    Alors contre-maître dans une entreprise d'outillage, machines et ameublement pour magasins en tout genre, Joseph Barter fit construire - en perruque - un moteur à deux cylindres opposés. Ses premiers essais furent des échecs. De plus il dût quitter son emploi car son patron, qui l'espionnait, lui présenta une facture de 20 £ pour ce travail clandestin.

    En rencontrant Walter Moore (pas celui du Norton ACT), sa destinée prit un autre cours. Surtout après que ce dernier le convainquit d'abandonner l'allumage simultané dans les deux cylindres de son moteur ! En 1905, Barter fonda sa propre société et la Fée devint alors Fairy. Le moteur de 200 cm3 à soupapes automatiques était fixé haut dans le cadre car on évitait ainsi d'avoir à modifier une bicyclette ordinaire. Meilleur mécanicien que financier, Barter liquida son affaire et fut embauché chez Douglas, des fondeurs (lampadaires, plaques d'égout, etc) qui avaient déjà fourni certaines pièces de la Fairy. La naissance de "l'autre flat-twin" s'annonçait...


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  • J'ai placé ce dessin sur Facebook, mais comme vous n'y êtes peut-être pas, je le repasse ici...

    François Chevalier, fidèle à ses amours

     


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  • SUMPMAGAZINE.COM est une édition en ligne impertinente et sans journalisme béni-oui-oui, tout ce qu'on peut se permettre lorsqu'on n'est pas dépendant de la publicité comme en éditions-papier. L'humour Sump y est de rigueur (c'est britiche...), mais le ton de la dernière livraison n'est pas aussi débridé que d'habitude. Non, n'y pensez pas, rien à voir avec le Brexit ! C'est seulement l'état de santé de deux institutions britanniques qui fait problème. Pas n'importe lesquelles puisqu'il s'agit de... Norton et Triumph !...

    Norton, Triumph rien ne va plus !

    Il y a non seulement les livraisons aux clients qui se font attendre, mais aujourd'hui on parle ('On', c'est Sumpmagazine et surtout le journal quotidien The Guardian du 30 janvier 2020 ) de grosses difficultés financières.

    (Mais certains ont cru apercevoir l'ombre d'un investisseur étranger rôder autour de la marque - En espérant qu'il n'est pas de la race de ces vautours qui tournoient dans le ciel d'un western au dessus d'un cheval agonisant...)

    Le propriétaire de Norton, Stuart Garner, est endetté à un niveau devenu dangereux (pour lui). Le service des impôts de Sa Majesté (Her Majesty Revenues & Customs) lui réclame 300 000 Livres (361 000 €) ce qui n'est rien à côté des millions que le gouvernement - merci les contribuables - a mis au pot par le passé. Il y a surtout d'autres millions issus des fonds de pension grâce auxquels Norton a pu renaître. Une partie de ces 228 actionnaires malgré eux réclament maintenant leur argent. Nouvelle version modernisée du fameux "I want my money back" de Mme Thatcher en 1979. En attendant, la banque de S. Garner a demandé à BDO, de s'occuper de l'affaire. BDO est spécialisé en "spécialisé en Audit, Conseil, Expertise Comptable et Expertise Sociale" de sociétés. Comment dit-on en anglais : "Çà sent le roussi" ?    (Photo ci-dessus Moto Station)

    Norton, Triumph rien ne va plus !

    Déjà collector's avant même d'atteindre la première révision des 1000 kms ?

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    COMME DISAIT UN PRÉSIDENT de notre 5 ème République : "les emmerdements ça vole en escadrille" et cette constatation désabusée doit avoir son équivalent en Grande-Brexitagne. Après Norton, voilà-t'y pas qu'un mauvais vent souffle autour de Triumph. Mais là, nos amis de Sumpmagazine sont plus circonspects. Ce qui donne, traduit en français par gougueule le texte suivant : "S'agit-il d'anciennes nouvelles, ou de nouvelles nouvelles, ou de nouvelles nouvelles anciennes, ou de fausses nouvelles, ou quoi ?"

    Suit une explication à peine plus éclairante selon laquelle "Eh bien, nous ne savons pas. Mais apparemment, vendredi dernier (24 janvier 2020), les deux sociétés (ndlr : Triumph et l'indien Bajaj) ont signé un partenariat sans capital-actions pour construire et distribuer une nouvelle gamme de vélos * de moyenne capacité (200cc - 750cc)". * Pour le traducteur gougueule, pas de différence entre bike (vélo) et bike (moto), du moment qu'il y a deux roues...

    À vrai dire, l'affaire remonterait à l'été 2017 lorsque des rumeurs d'accord (et plus si...) entre les deux firmes avaient couru dans les magazines spécialisés. Comme dans tout bon feuilleton, on attend donc le prochain rebondissement de cette série qui en est à sa troisième "saison", ou quatrième, comme ils disent dans le poste.

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    HEUREUSEMENTdans ce cruel monde capitaliste et sans pitié, il se trouve quelques bonnes nouvelles. D'autant meilleures qu'elles nous viennent de France comme cette annonce de la presse économique nous apprenant le sauvetage de la... CHARENTAISE ! La véritable, celle de France, de Charente plus précisément, où elle naquit à La Rochefoucauld en 1907 des mains d'un cordonnier nommé Rondinaud.

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    Olivier Rondinaud, arrière petit-fils du créateur s'est associé avec Michel Violleau pour faire repartir la production. Avec un effectif d'une douzaine d'ex-employés de l'entreprise, qui est allée de faillites en liquidation, il va récupérer les machines qui n'ont pas été vendues afin de s'installer dans de nouveaux locaux à La Rochefoucauld même. 

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    L'usine de Rivières (d'après Google earth) telle qu'on la voit encore près de La Rochefoucauld, en direction de Pont d'Agris.

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    Suite à une recherche personnelle que j'ai menée sur le vouèbe, on trouve des pantoufles"Rondinaud" sur plusieurs sites, mais pas tous les modèles, ni dans toutes les tailles et couleurs. Quant au site de La Manufacture Charentaise, dernière entité commerciale de la marque, il est "en construction"

    ? ⇐ ⇑ ⇒ ⇓ ⇔⇐ ⇑ ??? ⇒ ⇓ ⇔ ⇐ ⇑ ⇒ ??? ⇓ ⇔ ⇐ ⇑ ⇒ ⇓ ⇔ ?

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    ON EST TOUJOURS DANS LE BLEU à propos de l'exploit que devait réaliser Guy Martin en renouvelant le "saut" de Steve McQueen que-vous-savez". Impossible d'en trouver trace dans les gazettes ou dans les podcasts de la télé puisque c'est pour elle que ça devait se faire.

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    En revanche, on découvre grâce à Jean Rocky Roquecave que ce fameux saut - celui du film - n'est qu'un remake. En effet, c'est la copie de celui - judicieusement cadré - réalisé par un "felgrau" sur une BMW mono dans les années 30. Avec d'autant plus de "mérite" que sa machine est du lourd modèle à cadre rigide en tôle emboutie et fourche sur ressorts à lames. Cela aurait pu faire une bonne séquence dans Le Dictateur de Chaplin à la suite des inventions militaires présentées à Adenoïd Hynkel (le "parachute gonflable").

    Norton, Triumph : rien ne va plus ?

    POUR RÉSUMER, le saut de Steve dans le film est bidonné de A à Z : 1 / C'est un remake de celui effectué dans les années 30 selon la couverture du magazine ci-dessus. 2 / La Triumph utilisée est d'un modèle qui n'existait pas durant le guerre. 3 / Ce n'est pas Steve qui a sauté mais son vieux pote Bud Ekins. Seule chose sure : la légende, toujours vivante à ce jour, a bien fonctionné...

     


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  • QUAND RÉDACTION ET PUBLICITÉ SE RENCONTRENT dans la presse, ça provoque des rapprochements explosifs. Exemple avec cette couverture de "M" le magazine de cette semaine du quotidien Le Monde...

    LE CHOC DES PHOTOS...

    ... on tourne la page et au dos de cette couverture on trouve ceci !

    LE CHOC DES PHOTOS...

    Plage qui pourrait être la même. Le rapprochement est encore plus évident avec cette la présence de 'modèles' de couleur. Ceux de la couverture n'existent qu'à l'état de tragiques fantômes...

    (Publicité pour le couturier Salvatore Ferraganno)

     


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  • PICARDY

    LÀ, ON SE RISQUE DANS LE BIZARRE, comme disait un certain Robert Dalban... dans la famille Lautner. Inconnue des gazettes spécialisées, cette marque a même échappé aux stakhanovistes de la compilation Giovanni Luraschi et Erwin Tragatsch. C'est dire le mystère !

    PICARDY

    Il est vrai qu'avec son réservoir entre-tubes et son moteur Moser culbuté né quelques paires d'années auparavant, elle n'avait rien pour inspirer un amour fou. Elle est pourtant de 1931, le moment où la moto française se dessale... avant de plonger dans la crise de 1929 qui a frappé chez nous avec du retard. Crise qui sera aggravée par 1936. Il est probable, si elle a dépassé le stade de l'exemplaire unique, qu'elle a dû faire le bonheur d'un amateur qui ne demandait rien d'autre qu'un simple moyen de transport. Simple et le moins cher possible. Quoique "le moins cher", c'est vite dit concernant la 175 car...

    PICARDY

    ... comparée au reste de la production dans cette cylindrée, elle est dans le haut des tarifs. Pour la bonne raison que c'est une quatre-temps et que la concurrence de l'époque est largement dominée par le deux-temps. Un rapide coup d'œil sur les programmes du Salon 1930, révèle ainsi que 31 marques inscrivent une 4 temps à leur catalogue contre seulement 7 marques en 175 à soupapes. Encore faut-il inclure dans ces dernières, des "marginales" comme Koehler-Escoffier, Rovin ou Royal-Sport. 

    ET CECI QUI N'A RIEN À VOIR... SAUF QUE C'EST UN FLAT-TWIN !

    PICARDY

    PICARDY  Dire qu'avec la mienne je me faisais déjà peur               en levant de la patte arrière en virage !

    (Foto Fbook via Miguel Angel Grau Soler)


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  • CE N'EST PAS VRAIMENT UN CATALOGUE, mais seulement des extraits de la présentation d'une 500 assez extraordinaire pour retenir l'attention de la presse britannique. Les images de cette Alcyon proviennent du Monde Motocycliste, une revue des années 30. De très bonne qualité, surtout par rapport à Moto Revue, l'autre référence de l'époque, elle n'a duré qu'une petite centaine de numéros, agonisant en grand format après être devenue "touristique et automobile" plus que "motocycliste".

    À la fin des années 30, une forêt d'arbres apparaît dans la construction de la transmission chez les constructeurs français de motos. D'Alcyon à Utilia, en passant par Dé-Dé, Dollar, Dresch, Helyett, Magda, Ultima et quelques autres, tous ont à leur programme une ou plusieurs machines dont la chaîne de transmission finale est remplacée par un arbre. Les cadres étant alors rigides, il n'est pas question de faire appel à un cardan ni, par économie, à un "pont" à la B.M.W. On trouve donc une vis sans fin, même si les publicités de l'époque mentionnent pour la plupart une "transmission par engrenages".

    ALCYON : une marque, un catalogue

    Bien plus que la transmission par arbre, c'est la construction en bloc-moteur qui a intéressé Motor Cycling. C'est une une technique qu'ils vont appliquer à leur tour au terme de nombreuses décennies de réflexion...

    ALCYON : une marque, un catalogue

    Belle mécanique dont malheureusement, on ne saura jamais si le ramage était au niveau du plumage car la crise mondiale de 29 qui va bientôt atteindre la France élaguera tout net cette floraison... d'arbres.

    ALCYON : une marque, un catalogue

    Le bloc-moteur et la transmission par arbre ont un prix... coquet : 8 575 F ! Hors machines de course (Terrot, Clément Berceuse), cette Alcyon est la plus chère de toutes les 500 françaises à culbuteurs. Elle est talonnée, de très loin, par la Koehler-Escoffier mono arbre à cames en tête (7 900 F), précédant la Terrot NSS (7 700 F). Viennent ensuite les Monet-Goyon, Motobécane, etc, la dernière étant la Dollar Chaise ACT à 6950 F. Il aurait été intéressant d'établir la comparaison avec les machines étrangères mais les importateurs ne donnent aucun prix, barricadés derrière la formule "Au cours du jour de la livre, du dollar, du mark..."

    ALCYON : une marque, un catalogue

    C'est le spécialiste Bridier-Charron qui fournissait les boîtes à vitesses, mais chaque constructeur devait construire son propre bas-moteur pour l'adapter. J'ai vu aussi une publicité Moussard proposant une boîte avec transmission par arbre sans trouver une marque qui l'aurait montée. 

    (La recherche à travers les articles de Moto Revue est extrêmement pénible dans cette fin des années 20 car tributaire d'une table des matières totalement imbécile. Exemples : Le compteur de B.M.W. est classé à la lettre "L", un nouveau châssis de sidecar se trouve à la lette "U", et ainsi de suite !)

    ALCYON : une marque, un catalogue

    Comme sur les B.M.W. le freinage de l'arrière se fait par serrage sur un tambour fixé en sortie de boîte. Une technique rudimentaire, surtout avec une si courte commande, de surcroît actionnée au talon.

    ALCYON : une marque, un catalogue

    Afin de convaincre le motocycliste de la supériorité de l'arbre sur la chaîne, le journaliste du Monde Motocycliste utilise un exemple qui laisse rêveur, car selon lui, l'arbre procure "une impression de sécurité telle qu'on ne pense jamais à la possibilité d'une panne, alors qu'avec une chaîne un peu bruyante on se demande souvent si l'on ne sera pas lâché par la transmission au beau milieu du parcours". 

    ALCYON : une marque, un catalogue

    Le frein avant est un Perrot-Piganeau, fonctionnant selon système breveté à effet auto-freinant. Selon le Monde Motocycliste, l'action simultanée sur les deux commandes des freins  permet "un arrêt instantané sans blocage redoutable pour les pneus".

    ALCYON : une marque, un catalogue


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